Bernardo Silva représente bien plus qu’un simple joueur pour Manchester City. Au cours des années de domination du club sous Pep Guardiola, le Portugais s’est imposé comme une pièce maîtresse du système, acceptant tous les rôles sans jamais rechigner. Alors que d’autres récoltent les lauriers, son importance dans la réussite collective est aussi cruciale que celle de n’importe quel autre joueur.
Récemment, après la victoire 2-1 contre Bournemouth, Bernardo a montré le caractère qui fait de lui un joueur à part. Interrogé sur l’âge supposé trop élevé de l’effectif, il a répliqué avec verve : « Nommez-moi des joueurs ! Les gens qui disent ça ne comprennent rien. J’ai 30 ans, Kovacic en a 30. On ne parle pas de joueurs de 36 ans. Parce qu’on a quatre ou six mois moins bons, soudain on est trop vieux ? »
Cette réaction typique du milieu de terrain montre bien son état d’esprit combatif. Sa polyvalence – capable de jouer ailier, milieu axial ou même latéral – combinée à sa qualité technique exceptionnelle, en font un atout inestimable. Alors que le mercato approche et que des rumeurs de départ circulent, Manchester City devrait tout mettre en œuvre pour conserver ce joueur qui incarne parfaitement l’éthique de travail et l’esprit d’équipe voulus par Guardiola.
Dans un football moderne où l’individualisme prend souvent le dessus, Bernardo Silva reste un exemple rare d’abnégation totale au service du collectif. Pour City, le garder représenterait bien plus qu’un simple choix sportif – ce serait préserver l’âme même de cette équipe championne.
