Le technicien catalan, habituellement si précis dans ses plans, semble cette fois naviguer à vue concernant l’avenir de son milieu de terrain portugais.
La rumeur d’un transfert vers le FC Barcelone persiste depuis plusieurs semaines, bien qu’aucune offre concrète n’ait été formalisée par le club blaugrana. Une situation qui place Guardiola dans une position inconfortable, lui qui a déjà dû composer cet été avec les départs de Raheem Sterling, Gabriel Jesus et Oleksandr Zinchenko.
Lors de sa conférence de presse précédant le lancement de la Premier League, le coach s’est montré particulièrement élogieux envers ses anciens joueurs : « J’ai souvent répété à quel point j’ai apprécié travailler avec ces garçons. Alex, Raheem, Gabriel étaient des personnalités formidables qui ont contribué à nos succès. » Un hommage appuyé qui résonne comme un aveu : Guardiola sait que l’ère City qu’il a construite est en pleine mutation.
Le cas Bernardo Silva apparaît donc comme le prochain point de tension. « Parfois, pour le bien du club, parfois pour celui des joueurs ou même des agents, nous devons nous séparer », a concédé Guardiola, avant d’ajouter : « Le désir du joueur reste l’élément déterminant. Bien sûr, je souhaiterais que Bernardo continue avec nous, c’est un joueur exceptionnel. Mais je ne peux pas prédire l’avenir. »
Ces déclarations, teintées de réalisme, révèlent les limites du pouvoir d’un entraîneur, même starifié comme Guardiola, face aux rouages complexes du marché des transferts. Alors que City s’apprête à défendre son titre en Premier League, l’ombre d’un possible départ de Silva plane comme une épée de Damoclès sur la préparation de l’équipe.
La balle semble désormais dans le camp du joueur et des dirigeants catalans, qui devront rapidement clarifier leurs intentions. Une chose est sûre : Guardiola, lui, a déjà fait connaître sa position. Reste à savoir si elle sera entendue.