« Était-ce la meilleure performance de l’équipe nationale du Portugal à l’Euro 2024 ? L’impression que j’ai eue sur le terrain était oui, mais c’est comme ça que le football se déroule parfois. En fin de compte, le résultat est ce qui compte le plus. Lors de la conférence de presse d’hier, j’ai dit que les meilleures équipes ne s’imposent pas toujours dans ces tournois courts et sous haute pression. Cette fois, cette réalité nous a frappé. C’est la même histoire que celle que nous avons vue jouer pour la Slovénie en huitièmes de finale : c’était la meilleure équipe, mais elle n’a tout simplement pas réussi à faire le travail quand cela comptait. Et maintenant, malheureusement, c’est à notre tour de vivre cette amère déception.
Je sais que les fans souffrent en ce moment. Nous sommes tous. Ce groupe de joueurs a travaillé si dur pour en arriver là, et échouer est vraiment dévastateur. Mais aussi douloureuse que soit cette défaite, nous devons trouver un moyen de nous relever, d’en tirer des leçons et de revenir plus forts pour le prochain défi. C’est la seule façon d’avancer. Le football peut parfois être une maîtresse cruelle. Un moment, vous pensez avoir tout compris, le moment suivant, les rôles se sont inversés et vous vous grattez la tête. C’est en partie ce qui rend ce sport si captivant, n’est-ce pas ? L’imprévisibilité, le drame, les montagnes russes d’émotions – c’est pourquoi nous l’aimons tous tant.
À la suite d’un résultat comme celui-ci, il est facile de commencer à pointer du doigt et à chercher quelqu’un à blâmer. Mais cela ne nous servira à rien. Nous gagnons et perdons en équipe, et c’est ainsi que nous devons également aborder ce revers. Il n’y a pas un seul bouc émissaire : nous devons tous assumer nos responsabilités et réfléchir à ce que nous pouvons faire de mieux la prochaine fois. Je sais que les fans souffrent, mais je veux qu’ils sachent que nous ressentons cette douleur avec autant d’acuité. Cette équipe a un lien spécial et nous sommes dévastés de les avoir laissé tomber. Mais on va se regrouper, on analysera ce qui n’a pas fonctionné, et on reviendra plus faim que jamais. C’est la seule façon dont nous savons réagir à l’adversité.
En fin de compte, c’est ce qui définit une très grande équipe : pas seulement vos performances sur le terrain, mais aussi la façon dont vous rebondissez après les moments difficiles. C’est l’un de ces moments pour nous. Ce ne sera pas facile, mais je sais que ce groupe a le caractère et la détermination nécessaires pour transformer cette déception en carburant pour l’avenir. Nous le devons à nous-mêmes et aux fans qui nous ont soutenus à chaque étape. Ainsi, même si la douleur est vive en ce moment, j’espère que les supporters pourront se consoler en sachant que nous la ressentons tout aussi profondément. Nous sommes dans le même bateau. Et je peux vous le promettre, nous reviendrons. Plus fort, plus sage et plus prêt que jamais à ramener ce trophée à la maison. C’est la seule chose qui nous préoccupe maintenant. »
Le match Portugal contre France au Championnat d’Europe 2024 était un affrontement très attendu entre deux des favoris du tournoi. Les deux équipes ont traversé une phase de groupes difficile, organisant une confrontation alléchante en huitièmes de finale. Le Volksparkstadion de Hambourg a été le théâtre de cette rencontre cruciale. À la sortie du tunnel, l’ambiance électrique était palpable. Les supporters portugais, parés de leurs couleurs rouges et vertes familières, étaient à pleine voix, désespérés de pousser leur équipe à la victoire. Pendant ce temps, les supporters français étaient tout aussi passionnés, espérant que leur équipe de stars pourrait obtenir un résultat.
Lorsque le coup de sifflet a donné le coup d’envoi du match, les deux équipes sont sorties sur un rythme intense et à indice d’octane élevé. Le Portugal cherchait à prendre rapidement le contrôle de la possession, recherchant des ouvertures dans la défense française. Cristiano Ronaldo, qui disputait peut-être son dernier tournoi majeur, était déterminé à remonter le temps et à mener son pays à la gloire une dernière fois. Les Français, cependant, n’étaient pas près de se retourner. Didier Deschamps avait entraîné ses joueurs à être disciplinés et déterminés, et ils ont égalé les Portugais étape par étape dans la bataille au milieu de terrain. Aucune des deux équipes n’était prête à céder d’un pouce, avec des tacles et les deux gardiens de but appelés à l’action pour préserver l’impasse.
Au fil de la première mi-temps, la tension à l’intérieur du stade était palpable. On sentait le poids de l’occasion peser sur les joueurs. Chaque passe mal placée, chaque occasion manquée suscitait des gémissements de frustration de la part des supporters. C’était un jeu où la plus petite des marges déciderait finalement du résultat. La seconde mi-temps a suivi un schéma similaire, avec le Portugal sondant et la France contre-attaquant avec intention. Ronaldo a eu une glorieuse occasion de sortir de l’impasse, mais son tir est passé juste à côté du poteau, laissant le capitaine portugais la tête dans les mains. On pouvait voir le désespoir gravé sur son visage : c’était sa dernière chance de remporter un trophée majeur pour son pays.
Alors que le match entrait dans sa phase finale, la pression ne faisait que s’intensifier. Les deux groupes de joueurs étaient visiblement fatigués, mais ils ont quand même mis toute leur énergie à la recherche d’un vainqueur. La foule, sentant un point culminant potentiellement épique, a hurlé ses encouragements. Et puis, à la 88e minute, la percée a eu lieu. Antoine Griezmann, si souvent le talisman de la France, s’est accroché à un ballon en profondeur et l’a envoyé calmement devant le gardien portugais. Les supporters français éclataient de joie, tandis que les joueurs portugais tombaient à genoux, réalisant leur élimination.