Bernardo Silva, le talentueux milieu de terrain de Manchester City, n’a pas mâché ses mots lors d’une récente interview accordée au média portugais A Bola. Le joueur international portugais a qualifié la saison écoulée de « très très mauvaise » pour les Citizens, appelant ouvertement à des changements au sein de l’effectif.
« Nous avons beaucoup appris durant cette période compliquée », a déclaré Silva. « Les moments difficiles révèlent toujours des vérités. Ils montrent notamment qui sont les véritables combattants, ceux sur qui vous pouvez compter quand tout va mal. »
Le Portugais de 29 ans ne s’est pas contenté de ce simple constat. Il a insisté sur la nécessité d’évolutions profondes : « Cela a été une saison extrêmement difficile pour nous, vraiment très mauvaise. Des changements sont nécessaires, même si la décision finale revient à la direction. J’ai mon opinion personnelle, mais une chose est certaine : quand les performances ne sont pas au rendez-vous, il faut agir. »
Ces déclarations interviennent alors que Manchester City vient de conclure une saison en deçà de ses standards habituels. Habitué à dominer le football anglais et européen ces dernières années, le club de Pep Guardiola a connu plusieurs déconvenues cette année, tant sur la scène nationale qu’européenne.
Les propos de Bernardo Silva alimentent naturellement les spéculations quant à son avenir au club. Le milieu offensif, l’un des cadres de l’équipe depuis son arrivée en 2017, pourrait-il faire partie des changements qu’il appelle de ses vœux ?
Sa franchise inhabituelle laisse penser que le joueur pourrait chercher un nouveau défi, ou qu’il souhaite voir le club opérer un tournant significatif dans sa politique sportive. Reste à savoir comment la direction de Manchester City, et notamment Pep Guardiola, recevront ces déclarations publiques d’un de leurs leaders.
Une chose est certaine : à l’aube du mercato estival, le message de Bernardo Silva résonne comme un avertissement clair pour les décideurs du club mancunien. La balle est désormais dans leur camp.